Il y a quelques mois, Holcim annonçait être entré en négociations exclusives avec Chequers Capital, son propriétaire, pour l’acquisition d’Alkern, acteur industriel majeur de la préfabrication d’éléments en béton permettant des modes constructifs peu carbonés pour l’embellissement des bâtiments et des villes.
Ce projet d’acquisition constitue une étape importante dans l’exécution de la stratégie NextGen Growth 2030 de Holcim, visant notamment à faire de ses solutions de construction l’un des piliers de croissance du groupe à l'échelle mondiale.
Fondée en 1972, Alkern dispose d'une présence géographique étendue avec plus de 50 sites de production en France et en Belgique et compte plus de 1 000 employés. L’entreprise propose à ses clients une gamme de solutions durables pour les bâtiments, l'aménagement paysager et les infrastructures, notamment des solutions de résilience climatique et de gestion de l'eau. Pour cette année, Alkern prévoit de réaliser un chiffre d’affaires de 255 millions d'euros.
Cette opération fait suite à l'acquisition en 2022 par Holcim de PRB, un acteur majeur et historique spécialisé dans la fabrication et la commercialisation de produits techniques de référence pour le bâtiment.
Ce projet repose sur 3 engagements forts tels que la continuité avec le maintien de l’autonomie d’Alkern, de ses équipes, de sa marque et de son modèle industriel ; La complémentarité c’est-à-dire des synergies ciblées avec les solutions et produits du groupe Holcim et accès à de nouveaux marchés pour Alkern et pour ses produits et solutions durables pour la construction, les infrastructures et l’embellissement des villes et la durabilité avec l’accélération des innovations bas carbone, circulaires et responsables pour la transformation écologique de la construction.
Mais de telles transactions prennent toujours beaucoup de temps. En effet, dernièrement et certainement en dernière ligne droite c’est l’autorité française de la concurrence qui examine dorénavant cette acquisition, la commission européenne ayant renvoyé le dossier devant l’institutions parisienne, la jugeant « la mieux placée pour étudier cette opération de concentration, au regard notamment de son impact sur le marché national ». N’oublions pas que Holcim détient notamment le cimentier Lafarge. Cet été nous pouvions lire dans la presse que l’opération devait être finalisée en octobre de cette année mais nul doute que la décision finale devrait arrivée début 2026.
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